La première edition des Masterclasses du concours Jeune Chopin - 2019

Jeune Chopin Masterclasses

Le mercredi 23 octobre, je me suis rendu au concert d’ouverture des Masterclasses du concours « Jeune Chopin ». Ce récital était donné par Akiko Ebi, une des plus grandes pianistes du monde. C’est une grande chance pour le Valais d’avoir pu accueillir une telle pianiste et d’avoir un si magnifique concert. Je me souviendrai toujours des sentiments qu’elle a exprimé en interprétant si bien des Nocturnes, Scherzos, Ballades et Etudes de Chopin, ainsi que des pièces de Ravel, Debussy et Fauré.

Le lendemain, à 10h00, j’ai eu mon premier cours des Masterclasses avec Mme Magdalena Hirsz, Présidente de l’institut Frédéric Chopin, qui remplace actuellement ma professeur de piano étant en congé maternité. C’est grâce à elle que j’ai découvert ce concours et c’est elle qui m’a donné envie d’y participer.

Le vendredi 25, j’ai suivi une leçon avec M. Alexander Reitenbach, un pianiste talentueux et doté d’une grande sensibilité. Ses approches quant au travail de Chopin sont fantastiques. Je me souviendrais toujours de ses précieux conseils. Le soir même, un récital basé sur les danses polonaises a été donné au piano par Magdalena Hirsz, Joanna Brzezinska-Maurer, Alexander Reitenbach et, au violoncelle, Jordan Gregoris. Des notes douces s’enchainaient au son des Mazurkas interprétées par Magdalena Hirsz, de puissantes notes résonnaient au violoncelle, de puissants accords de la Polonaise « Héroïque » étaient joué par Madame Brzezinska-Maurer et une légèreté flottait au son de l’Andante Spianato et de la Grande Polonaise Brillante interprétés par Alexander Reitenbach.

Le samedi 26 octobre, un cours m’a été donné par Mme Akiko Ebi. C’est un honneur pour moi qu’une si grande pianiste puisse écouter mon travail. Avec elle, on a travaillé Chopin, Bach et Tchaïkovski. Ses conseils ont été précieux et j’ai pu rencontrer une personne extraordinaire.

Enfin, dimanche eut lieu le concert des participants, l’aboutissement de quatre jours de travail. Personnellement, je trouve exceptionnel qu’on ait l’occasion d’avoir ces Massterclasses en Valais, à Martigny. Nous étions douze participants provenants du Canada, de Madagascar, de Suisse, de France, de Nouvelle-Zélande, des Etats-Unis, d’Inde, de Russie, d’Allemagne et de Pologne. Nous étions tous différents ; nos cultures étaient différentes ; nous parlions Russe, Allemand, Anglais, Français, Chinois, Indien, Polonais, mais il y avait une langue universelle qui nous a tous réuni : celle de la musique. C’est un honneur pour le Valais de recevoir ces pianistes et j’espère que ce projet continuera pour tous les pianistes du monde entier. Ce que je retiens surtout, c’est bien sûr des techniques de piano, mais aussi que la musique sert avant tout à exprimer, par des notes, ce qu’on ne peut pas exprimer par des mots.